DIMANCHE 4 OCTOBRE 2009

Les marionnettes géantes à Berlin

Presque tous les miniloups étaient au rendez-vous. Nous avons mis un peu de trop de temps à arriver, et voilà, le géant était déjà endormi. Dana, perchée sur les épaules d'Aimie a réussi à le photographier, on a mangé des crèpes et des saucisses, et on a regardé le reste à la télé.

 

Alina, par contre, a presque tout vu ! Elle nous raconte :

 

 

Je suis allée voir les marionnettes samedi matin dans le centre de Berlin. La compagnie de théâtre Royal de luxe était venue de Nantes pour fêter les vingt ans de la chute du Mur.

L'histoire était bien parce qu'elle était simple : un monstre des merset des terres vient un jour séparer le territoire des géants en deux. La petite géante se retrouve à l'est, son oncle, le scaphandrier, à l'ouest. Il s'en suit une séparation qui va durer longtemps mais à la fin, ils se retrouvent.


J'ai vu le plus grand géant, l'oncle. Ce qui était  vraiment bien, c'est que tous les membres de son corps bougeaient. Son visage avait les expressions qu'un humain. Il pouvait sourire, bailler, regarder les gens d'un air de dire : « Oh, il y a beaucoup de gens autour de moi ! ». J'ai vu la "petite" à la télé, comment elle se réveille, comment elle prend sa douche, s'habille. Quand elle respire, on voit ses poumons qui bougent.

 

Les marionnettes sont tirées par des hommes qu'on appelle les Lilliputiens. Ils doivent avoir de la force pour tirer les cordes qui animent tout le corps. On entendait en français les ordres qu'ils recevaient : « Allez messieurs, faut y aller. Préparez-vous à enlever le casque. Les écureuils peuvent descendre. Pied droit : avancez. » Un spectateur allemand disait que c'était plus sympa que les ordres soient dits en français et qu'en allemand ça aurait fait moins conte de fées.


Il devrait y avoir plus souvent des spectacles comme ça dans la rue. Ce qui était un peu dommage : il y avait tant de gens qu'on ne pouvait pas toujours bien voir les marionnettes, même si elles étaient géantes !

Alina